Archives annuelles : 2024

Trail de l’Aber Wrach 2024

Pour la première sortie collective 2024, nos 3 coureurs Christophe, Bernard et Geoffroy étaient présents dans le Finistère Nord aux départs des parcours 60 KM (Christophe) et 30 KM (Bernard et Geoffroy) du TAW ! Félicitations à tous les 3 !

Ci-dessous le CR de Christophe accompagné de photos (avec en « guest star » Patrick Montel).

Trail de Josas 2024

La Seras participait aux Trails du Josas le dimanche 24 mars 2024 avec plusieurs parcours partant de Jouy en Josas sous le nom d’illustres habitants de Jouy.

Nous étions plusieurs membre de la SERAS-CAP inscrits aux courses adultes :

  • Flo sur ‘La Calmette’ (15km)
  • Cath et Bernard sur ‘La Blum’, (25km, 460mD+)
  • Et Olivier sur ‘L’oberkampf ‘(35km).

L’esprit des courses est de faire des trails ‘nature’ en autonomie.

Concernant « la Blum », 306 concurrents se sont positionnés sur la ligne de départ des 25 km.

Catherine et ses deux soeurs, Anne et Isabelle, ont fait une belle course groupée avec des performances chacune dans sa catégorie.

Dés le premier km, la montée par le campus HEC vers le plateau de Villetain, donnait le ton d’un parcours très vallonné avec de bons dénivelés. Dans les 7 premiers kms, il fallait monter plus de 180m de D+ repartis sur 4 côtes avec un circuit qui jalonnait entre les étangs du golf de St Marc et les plateaux de part et d’autres. Un parcours magnifique mais boueux dans certaines parties. Puis le circuit devenait plus plat pendant 4km autour des Loges en Josas mais toujours sur un terrain très gras. Après deux grosses cotes de plus de 50m chacune, on passait au dessus de l’A86 pour une boucle de 7km vers Viroflay. Ensuite, le parcours sur le plateau était plus roulant. Les deux derniers kms de descente vers Jouy, dont un escalier cassant, m’ont obligé à ralentir le rythme pour protéger mes genoux fragiles.

Enfin l’arrivée nous attendait avec une bière bien méritée. La goûteuse Paella offerte à l’arrivée, permettait aux trailers de débriefer et de rencontrer les copains des clubs de la région dans une ambiance sympathique.

Les résultats :

DistanceNomTempsVitesseClassement/Cat.
35kmOlivier NORCA3h17’4510,628°/39 M2H
25kmCatherine LEBLANC2h47’068,984°/6 M4F
25kmBernard MARTIN2h49’418,843°/8 M6H
15kmFlorence AUGER1h58’547,5711°/18 M4F

CROSS de la Sablière 2024

Le Dimanche 4 février 2024 avait lieu la 42ème édition du Cross de la Sablière à Viroflay.

Il faudrait parler non pas « du » Cross mais « DES » cross de la Sablière car il s’agit d’une succession de 6 courses pour les différentes tranches d’âge d’enfants et d’adultes.
Une ambiance donc très familiale et agréable.
En effet, pendant plusieurs heures, le stade de départ est noir de monde avec les cris des enfants plein d’enthousiasme et les encouragements des parents.

La devise des organisateurs est la suivante :
 « Le sport mesure la valeur humaine en millimètres et en centièmes de seconde. »

Pour ma part, en tant que M6, je ne me bats plus contre les centièmes de secondes mais contre les années.

La devise devrait être complétée par
 « Le sport mesure la valeur humaine en nombres de sourires, de cris de joie et d’encouragements. « 

Nous étions 3 membres de la Seras Course à pieds à participer à cette fête.
Catherine et Olivier ont participé au cross long de 11km et Bernard sur le Cross court de 6km.

La météo était idéale, température de 10° et temps sec.

Le cross court de 6200m partait à 10h30

Il fallait faire un départ rapide pour éviter d’être ralenti dans les goulets d’étranglement des premières centaines de mètres.
J’avais encore la vitesse dans les jambes après ma participation la veille à la compétition du « 10km des foulées de Malakoff ».

Le parcours de la Sablière est magnifique mais exigeant avec plusieurs sentiers roulants et aussi plusieurs passages étroits en « single » .
Un vrai cross en sous bois avec un terrain souple et quelques passages boueux permettant d’apprécier les chaussures de trail.

La première côte très raide arrive très vite et en quelques centaines de mètres permet de monter sur le plateau. Les foulées peuvent alors s’allonger pour rattraper les grimpeurs partis devant. La course enchaîne quelques raidillons et des descentes rapides en particulier pour redescendre à Viroflay.

Le cross long qui suivra 15mn plus tard, enchaînera un deuxième tour dans le bois de Meudon alors que le cross court ne fait qu’un tour.

Le dernier kilomètre me permettra d’accélérer et de prendre la première place de tout les Master M5, M6 et supérieur.
En arrivant vers le stade, l’ambiance familiale revient. Il faut éviter les enfants, les prévenir quand ils viennent de perdre un vêtements sur le parcours. Alerter à distance, les vieillards avec leur canne au milieu des passages étroits du parcours.
Je débouche sur la piste, content d’avoir éviter ce gymkhana final. Il ne me reste que 10m à parcourir, et je me fais doubler sur la ligne d’arrivée par un comparse M6H qui déboule à pleine vitesse mais que je n’avais pas vu en embuscade si près derrière moi.
 » Chapeau l’artiste.  » Bien joué. 
Je suis frustré de ne finir que deuxième M6H pour une petite seconde mais content pour lui d’imaginer son plaisir d’avoir fait son accélération au bon moment.
Je le félicite et un échange très sympa se fait avec lui lors du debriefing autour du ravitaillement jusqu’à nos remises de Coupes sur le podium.
C’est aussi cela la beauté du sport.
Heureux de partager ce moment et d’être encore là en M6 avec son âme d’enfant.
Cela me rappelle, les souvenirs du bon temps durant les 40 années de cross Interlabos des campus CNRS et universités d’île de France Sud.

Le cross long de 11,1 km partait à 10h45.
Cela m’a permis d’encourager les sprints des coureurs à l’arrivée et d’admirer la facilité de la foulée des jeunes premiers et aussi de Olivier, Isabelle (la sœur de Catherine) et Catherine qui prend la deuxième place en M4F.

En conclusion, un cross comme je les aime, avec un beau parcours diversifié dans la forêt de Meudon et une ambiance familiale très sympathique.

Catherine 2eme M4F Cross long
Olivier  10eme M2H Cross long
Bernard 2eme M6H Cross court.

Bernard MARTIN

Les foulées de Malakoff 2024

Plus l’on s’enfonce dans les catégories Master et moins l’on trouve de volontaires pour se placer au départ d’un pur 10km routier, de peur – sans aucun doute – de se confronter parfois un peu durement à la perte de performance inéluctable qui accompagne la manœuvre.

Cependant il reste tout-à-fait intéressant, aussi tôt dans la saison, de se tester sur une distance étalonnée afin de se rendre compte de son état de forme (je dirais « réel ») au sortir du plus gros de l’hiver.

Les Foulées de Malakoff sont donc un rendez-vous idéal dans cette optique car elles réunissent nombre d’avantages indéniables : un parcours roulant revu et optimisé, en deux boucles, comportant toujours avec un léger faux-plat montant suivi d’un agréable récupération en descente dans l’autre sens ; beaucoup de monde (et donc de concurrence significative éventuelle, le cas échéant) : 1241 classés ; une organisation, bien rodée (48ème édition), impeccable, forte de nombreux bénévoles efficaces ; des meneurs d’allure pour tous les goûts ; pour cette année au moins, une météo parfaite : douce, humide mais pas pluvieuse, un vent pratiquement nul ; un ravitaillement d’après-course d’excellent niveau ; enfin, pour les amateurs, une labellisation FFA, sésame pour les championnats de France (à condition de satisfaire aux minima exigés, évidemment).

Voilà donc le contexte dans lequel trois vétérans chevronnés de la SERAS, Joëlle, Bernard et Serge se sont retrouvés pour prendre le départ avec l’ambition (avouée ou pas…) de chronos intéressants en ce qui concerne les deux premiers comparses, Serge se dévouant – un peu contraint en réalité – comme soutien pour ses compagnons.

Le petit groupe adopte une stratégie classique dont j’ai déjà parlé dans ces colonnes avec un départ (très) prudent en vue d’un negative split final, si rien ne s’y oppose. Une prudence de bon aloi pour une troupe pas très convaincue a priori de sa capacité à tenir un rythme donné sur la distance.

On se faufile donc, un peu par hasard, au niveau du meneur 45 minutes, ce qui nous permet de partir en courant immédiatement à la « bonne » allure, en prenant soin de ne pas gêner les autres participants puisque, de toutes façons, nos ambitions n’atteignent pas les 50 minutes. Néanmoins, le groupe des « 50 minutes », précisément, ne s’éloigne pas trop rapidement et c’est de bonne augure pour la suite. Fraction montante avalée en souplesse puis, fort de ses longues enjambées, Bernard prend le meilleur à la faveur de la descente. Serge et Joëlle – qui en ont vu d’autres- maintiennent leur rythme puis reviennent insensiblement sur le fuyard, moins à l’aise dans les relances montantes. La jonction est ainsi effectuée au second passage dans la montée la plus longue et, cette fois, Bernard décide de ne pas contrer « l’attaque » de notre féminine alors que s’amorce la descente.

A ce moment-là, les trois kilomètres encore à couvrir permettent même à celle-ci de poursuivre son accélération et de prendre à son tour le large. Deux raisons expliquent cette motivation : d’une part, la certitude d’un chrono qualificatif aisément atteint et dont elle doutait à l’origine, d’autre part la présence d’une demi-douzaine de filles juste devant elle qui se laisseront surprendre par cette énergie affichée opportunément en cette fin de course – et peut-être aussi les encouragements de son mari, on ne sait jamais…

Au final, 50:54 pour Joëlle (qualifiée – largement –  en M5F) et Serge, 51:24 pour Bernard (M6), parfaitement satisfait de ce résultat et… qui aura le courage de s’aligner brillamment sur le cross de la Sablière le lendemain !

Joëlle & Serge PERARD, Bernard Martin